mercredi 17 mars 2010

Unix Linux l'essence de ma vie de "Worker"

Ceux qui me connaisse bien, savent bien a quelle point je suis un mordu de Unix et Linux. Mais pas un des mordus des années 2000 qui ne font que parler de Ubuntu, comme nous parlions d'Apple à la fin des années 80. Je suis un vieux mordu. Celui qui a commencé dans les années 80 avec BSDI (Vous donne une idée de mon âge), qui a fait un virage Solaris. En 92 je faisais des jaloux car j'administrais la plus grosse machine de la cie : un Digital Dec Alpha OSF1. Un mega serveur Unix avec 2 disques de 2 GB en RAID0 et 512MB de RAM. Cet ordinateur qui me servait également de Desktop avait coûté 21000$, alors que mes collègues se faisaient chier avec les premières versions instables de Pentium (Le fameux Compaq Pentium 75Mhz) et les autres survivaient avec la dernière génération pré-Pentium : Compaq DX4 100Mhz.

J'étais en charge alors du serveur Web de la cie. J'étais le chouchou de l'innovation. J'avais monté un serveur de Mail (Rare à l'époque où le service windows mail faisait fureur!), un serveur FTP et un serveur WEB. Je faisais du BBS comme un déchaîné et je découvrais Java avant sa sortie officielle en octobre 1994 (ici j'y vais de mémoire). Véritable confusion puisque Netscape (Le seul navigateur de l'époque) voulais lancé son langage Java également. Sortira finalement sous le nom de JavaScript. C'est fou ce que des programmeurs amateurs de café peuvent manquer d'imagination!!!!

Je commence sérieusement à utiliser Linux en 1992. A l'époque je suis sur Apple. J'utilise des versions comme LinuxPPC. Une véritable bataille lors de l'installation. Une bataille de nuit surement, car le jour je survolais le web via mon Digital!

Avec Linux un monde nouveau s'ouvrit, je débutais mes premières pages Web vraiment dynamique avec Perl. Ce langage qui m'accompagna jusqu'au début des années 2000. Je faisais également appel à Java pour les applets. Au milieu des années 90, je fit un cours virage dans la cours de shockwave (Un Macromedia Director project passé sous afterburner et qui devenu le concurrent des Applets. C'est à cet époque que les jeux internet débutèrent). Un bref, mais très bref séjour (forcé) chez ColdFusion. Quelques projets ASP (Ouarchhhh!) pour faire plaisir à des amoureux de Bill. Et un virage chez PHP qui dure jusqu'à ce jour (Et comme la chanson du Vagabond : Il se peut qu'un beau jour je me repose en fin, mais jusqu'à ce jour je poursuit mon parcours. ...). Mais comme le vélo, le Java est demeuré prêt de moi. Il vieillit plus ou moins bien, mais demeure tjrs d'actualité. Malgré que .NET le fait vivre près d'une zone séismique. ...

Et dans tout ça, j'adore Linux. Aucun desktop pour moi. Le noir et le blanc me comblent de bonheur. Jouer dans le kernel, m'amuser à tweaker des petits trucs. Linux est comme moi, il doit être pris avec des pincettes. Linux doit être cajolé. Mais lorsque celui-ci est ton ami, il le devient pour la vie. Car Linux, ne fait jamais faut bon. Lorsqu'il crash, c'est de ma faute, car je lui ai trop mis sur les épaules ou je n'ai pas su lire correctement ses messages (logs).

Je ne suis pas l'apôtre d'une seule version. Mais j'aime bien Debian. Je n'aime pas Fedora et CentOS. J'adore Gentoo mais je suis trop paresseux. Je préfère les pantoufles Debian, dans lequel je suis confortable. Je ne déteste pas, de temps en temps, être déstabilisé par un bon vieux Solaris ou un AIX (De faire du rodéo, sur une monture un peu plus rebelle).

Devenu au courant des 3 dernières années, un cloud maniac. Je m'amuse avec les vertus du EC2 chez Amazon. Quel sera mon prochain béguin.


Ainsi soit-il!

Pour finir, je vous invite à regarder l'article suivant: The Three Giants of Linux. Retrace le chemin parcouru par les 3 grandes versions de Linux.

1 commentaire:

  1. Excellent article ! je me retrouve complètement dans le paragraphe : "Linux doit être cajolé. Mais lorsque celui-ci est ton ami, il le devient pour la vie. "

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