jeudi 9 septembre 2010

Béchard, le cancer, le rythme de la vie...

Fragile, très fragile la vie.  Béchard meurt à l'âge ou j'apprenais que j'avais un cancer.... Jusqu'a maintenant j'ai passé au travers... mais demeure tjrs une incertitude.  La mémoire étant une faculté qui oublie... Pour ma part je tente sans arrêt de mettre cette portion de ma vie dans un casier de mon cerveau pour lequel la faculté qui oublie aura encore plus de facilité à oublier!!! Dans mon cas je veux passer par dessus au plus vite. Arrive une histoire comme cette semaine et vlan, un rateau dans les dents. Cela te remonte dans la gorge avec un goût très amer.  Tu jongles et tu jongles.  Lui aussi, comme moi, travaillait comme un débile. Sans doute pour se prouver qu'il était vivant.... Éviter et éviter à tout pris le tunnel vers la sortie... Froid dans le dos.

4h00 am et je me demande ce que je fais est bon... Vaut-il mieux comme lui éviter le sujet et continuer comme si rien n'était.  Ou ralentir le rythme et contempler.  Chose certaine, pour la première fois de ma vie, je commence a apprécier les moments où je ne fais rien. Ils sont rare ces moments, mais quand ils sont présents je suis heureux.  Plus besoin de faire quelque chose, le rien faire peut me satisfaire.  Je suis encore à l'étape de l'apprentissage avec ce phénomène! Paraît curieux pour certain, mais pour moi c'est une véritable révélation. Ne pas se sentir coupable de ne rien faire, simplement apprécier.  Car la bébitte cancéreuse peut revenir à n'importe quel moment.

J'ai tjrs vécu à bloc, probablement 8 vies en même temps. Quand je raconte ce que j'ai fait dans ma vie, les gens croient que je bluffe. J'ai vécu avec une turbo dans le derrière.

Cet été avec mes 2 cocos, 3 semaines de pur bonheur avec un planning réduit (Contrairement à mon habitude d'avoir 800 activités de prévues). 

On dit souvent que la générationX est la génération des sacrifiées.  Pour ma part, je trouve que je fais partie de la générationC, i.e. qui vie dans la culpabilité.  Dans ma famille,  je suis la première génération post pratiquant-catholique.  J'ai été élevé avec les valeurs suivantes :
- Ne dérange pas ton voisin lorsque tu as besoin d'aide (D'aillleurs transporté seul une commode récemment du sous-sol au premier étage. A voir le meuble vous me diriez que la chose est impossible, mais l'orgueil double la grosseur du bicep mes amis)
- Toutefois Aide ton voisin même si tu n'as pas le temps. Et soit tjrs au devant des besoins des autres.
- Soit coupable de tout !!!!!

Difficile de passer par dessus tout ça. Je ne sais pas si parce je suis lent , mais il faut croire que 43 ans n'est pas suffisant. Anyway.

Bizarrement, dans ma jeunesse, les 3 plus belles années de ma vie sont au pensionnat chez les frères. Là où je pouvais faire du sport pratiquement à volonté. Là où  je pouvais exprimer ma débrouillardise.  Le collège étais dans la montagne en pleine forêt.  Un endroit de bonheur. Jamais se sentait la pression sociale ni religieuse, nous vivions simplement.

Sur ce tas de belle paroles, j'ai un document à produire pour le boulot!!!!! Et je suis en retard. Alors retour à pression sociale et ma réalité de travailleur.

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