Je ne regarde pas la température sur Météomédia de peur de me faire influencer en ce dimanche pluvieux. Ma blonde vient de se lever et les enfants sont encore bien endormis ( L'adolescence!!!). Une petite sortie de vélo simple sur le Mont-Royal. Question de ne pas rester pépère à la maison (Chose auquelle je commence à prendre goût. Alors qu'avant jamais je n aurais pu m'asseoir sur mon steak.).
Ce matin je pense à Mon chum Stephane Le Beau qui se dirigera encore cette année au championnat du monde Master UCI (De retour à Manchester cette année après deux années en Australie) du 9 -15 octobre prochain. Stéphane ira défendre ses différents titres (ils en cummulent plusieurs que j'énumère pas ici serait trop long! Les grands champions sont enterrés par une multitude de trophées et de médailles!)
Stéphane (appellons l'idole). L'idole c'est le félin et le tacticien du vélo. Il calcule tout. Un génie du positionnement en course. Mais pas quelqu'un qui ne travaille pas. L'idole n'oublie jamais un relai et lorsqu'il prend celui-ci il en donne tjrs plus que les autres de peur de ne pas avoir fait sa part. L'idole est celui qui aide les autres participants avant la course et qui prête de l'équipement aux concurrents.
L'idole n'est pas celui qui a la plus belle cadence (j'ai déjà dit que les Roseboom moulinent beaucoup mieux). N'est pas celui non plus qui le plus de hargne (Comme les frères Cojans qui se battent telles des gladiateurs, comme s'ils se battaient pour leurs vies. Des pros du sprint et de la finale). L'idole est le type qui construit chaque course, qui a les autres à l'usure. Certe un excellent rouleur, mais surtout un excellent tacticien. La course aux points est taillée sur mesure pour lui. Et il est devenu avec les années un maître du CLM, en perfectionnant son positionnement et en calculant le niveau de souffrance auquel il se soumet.
Sur ce mon Steph, je te souhaite encore plein de médailles. Tu me diras sans doute comme à chaque fois, que tu n'es pas prêt à 100%. Mais un Le Beau à 90% demeure quand même un Le Beau champion du monde. Je te suivrai quotidiennement sur Internet pour constater tes exploits.
Pour ma part, je m'en vais rouler pour le plaisir, car le vélo demeure depuis mon adolescence ma véritable passion. Une journée sans vélo demeure une journée difficile pour moi. Je roule vraiment pour plaisir, le même plaisir que j'avais lorsqu'a 15 ans j'ai découvert la liberté que m'offrait se sport. Je pouvais aller loin, tjrs plus loin. Je m'évade encore aujourd'hui laissant aller mon esprit en galère. Et ce même, lorsque la température est horrible comme aujourd'hui.
Des pensees bien exprimees...
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