lundi 24 septembre 2012

En cette journée ou je fut déclaré officiellement riche

Dans la même journée une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, je suis depuis ce matin Riche.  Car selon notre bon gvt Québecois avec notre première première ministre (1 x 1 ca donne 1, donc je devrais dire seulement première) Mauline Parois, quelqu'un qui fait plus que 130K par année est riche.  Donc je me suis mis à magasiner les Porsche Rouge (Car selon le Philosophe Louis, à 45 ans tu dois selon les normes faire un dépense excessive pour te faire croire que tu es jeune. Une porsche rouge décapotable est le choix le plus logique avec un pantalon de golf turquois remonté jusqu'au nombril).

La mauvaise nouvelle, est que notre gentil Gvt Québecois veut ajouter de la taxation (rétroactive en plus pour 2012) pour les riches. Soit un autre palier de taxation pour les 130k et plus, et un autre palier de taxation supplémentaire pour les 250K et plus.  Tout ça pour tenir sa promesse d'enlever la taxe santé (soit environ 200$ par payeur de taxe).  Quand mon cher QuébecSolidaire dit qu'ils sont d'accord pour enlever la taxe santé, mais pas ajouter un nouveau palier de taxation...... Sacrenouille faut pas exagérer. J'ai déjà 50% de mon salaire qui va au gvt. Je travaille tous les matins pour eux, le pm je travaille pour moi. Nous sommes les plus taxés au monde... Grrrrrrrrrr!  Et ici, il ne faut pas croire que je sois contre payer des taxes.  Je suis contre le travail au noir, je suis un payeur de taxe consentant. Et je crois au vertu du partage pour aider les plus démunis. Mais quand nous donnons 50% je trouve la vertu un peu large, mais j'accepte quand même pour l'amélioration de la société dans lequel nous vivons. Alors s il faut que je paie 60%, ma vertu commence à perdre son sens, surtout lorsque je ne vois aucun changement....Pour la plupart des gens de ma génération et celle qui suivront,  nous devons compter sur nous seul pour construire notre retraite, car nous ne bénéficierons pas comme nos pères des larges des régimes de pension et des retraites à 50 ans. Et à voir comme l'économie va, je ne suis même pas certain que les sacrifices monétaires que nous avons fait pour accumuler un pécule pourra avoir la soutenance voulue.

Alors,  pour fêter notre nouveau statut de riche et ce nouveau pressage citron, le philosophe Louis a ressorti le maintenant célèbre article de Claude Picher - Le petit cours de fiscalité : http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/200901/09/01-692500-petit-cours-de-fiscalite.php.. Le philosophe conclut, que parfois il aimerait réclamer le statut de réfugié fiscal pour motif de persécution économique de la part de ma chère république de sirop d'érable que je ne parviens pas à hair même si ça marche tout croche

Extrait de l'article de notre glorieux retraité de La Presse (Claude Picher) :
Supposons que tous les jours, 10 hommes se retrouvent pour boire une bière et que l'addition se monte à 50$ (normalement, 5$ chacun). S'ils payaient la note de la façon que l'on paie les impôts, selon les revenus de chacun, on aurait l'exemple suivant:
  • Les quatre premiers, les plus pauvres, ne paieraient rien, zéro cent.
  • Le cinquième paierait 50 cents.
  • Le sixième paierait 1,50$.
  • Le septième paierait 3,50$.
  • Le huitième paierait 6$
  • Le neuvième paierait 9$.
  • Le dernier, le plus riche, devrait payer 29,50$ à lui tout seul.
On arrive donc bien à 50$.

Ils décidèrent de procéder comme décrit. Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblèrent assez contents de leur arrangement. Jusqu'au jour où le tenancier du bar les plaça devant un dilemme: «Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 10$. Vous ne paierez donc vos dix bières que 40$.»

Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, les clients payants, allaient-ils diviser les 10$ de remise de façon équitable? Ils réalisèrent que 10$ divisés par 6 faisaient 1,66$.
Mais s'ils soustrayaient cette somme de leur partage, alors le cinquième et le sixième homme allaient être payés pour boire leur bière (1,16$ et 16 cents). Le tenancier suggéra qu'il serait plus judicieux de réduire l'addition de chacun selon le même barème et fit donc les calculs.

Alors?

Le cinquième homme, comme les quatre premiers, ne paya plus rien, Un pauvre de plus.
Le sixième paya 1$ au lieu de 1,50$ (33% de réduction).
Le septième paya 2,50$ au lieu de 3,50$ (28% de réduction).
Le huitième paya 4,50$ au lieu de 6$ (25% de réduction).
Le neuvième paya 7,50$ au lieu de 9$ (17% de réduction).
Le dixième paya 24,50$ au lieu de 29,50$ (16% de réduction).
On arrive bien à un total de 40$.

Chacun des six clients payants paya moins qu'avant, et les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement.

Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie.

«J'ai seulement eu 50 cents sur les 10$ de remise», dit le sixième et il ajouta, montrant du doigt le dixième: «Lui, il a eu 5$!!!»

«C'est vrai», s'exclama le septième. «Pourquoi il aurait eu 5$ de rabais alors que moi je n'ai eu que 1$? Le plus riche a eu la plus grosse réduction!»

«Attendez une minute, cria le premier homme. Nous quatre n'avons rien eu du tout. Le système exploite les pauvres».

Les neuf hommes cernèrent le dixième et l'insultèrent.

Le jour suivant, le dixième homme ne vint pas. Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer, ils découvrirent quelque chose d'important: ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition.

Et cela est le reflet de notre système d'imposition. Les gens qui paient le plus d'impôts tirent le plus de bénéfice d'une réduction de taxe et, c'est vrai, ils resteront plus riches. Mais si vous les taxez encore plus fort et les condamnez à cause de leur richesse, ils risquent de ne plus se montrer.

Pour ceux qui ont compris, aucune explication n'est nécessaire.

Pour ceux qui n'ont pas compris, aucune explication n'est possible.

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