samedi 17 novembre 2012

Trouble de l'éveil....et de la vis sans fin.....

Plusieurs personne souffre d'insomnie. Problème qui est souvent grandissant en vieillissant.  Pour ma part je souffre d'un trouble de l'éveil.  Non je ne suis pas insomniaque, je souffre plutôt du syndrome de la vis sans fin. Je me couche, je me réveille et la tête commence à fonctionner en accélérer. Pas un seul sujet, plusieurs sujets à la fois.  Plusieurs sujets à la fois je vous dis, et lorsque je solutionne un sujet, un autre apparaît immédiatement. Même pas besoin de me creuser la tête pour chercher un sujet, il apparaisse par miracle. De là la vis sans fin.

D'aussi loin que je me rappelle, je n'ai jamais été un grand dormeur. Jeune lorsque je dormais, je dormais en tabarnouche. Un sommeil plus que profond. Il aura fallu que je sois dévalisé et attaqué au couteau en pleine nuit dans ma jeune vingtaine, par des voleurs pour que sommeil profond disparaisse.  Depuis ce jour, le moindre petit bruit me réveille en sursaut. Imaginer le tremblement terre que nous avons subit deux semaines passées. 

Depuis deux ans, je me suis moins impliqué dans des mégas projets et multiples projets. En devenant consultant j'ai pu en quelques sortes choisir.... Ou du moins avoir un meilleur contrôle sur ma vie.  Diminué par deux mes heures de travail hebdomadaire.  Chose que j'aurais du faire avant, mais il aura fallu me convaincre moi même que je pouvais m'accomplir autant.  De toute façon, j'ai tjrs eu la culpabilité forte. Héritage lourd de notre passé québecois dans le christianisme et de l'over control religieux sur la population laissant flotter l'idée du pêché potentiel.  Héritage dont je ferai, je l'espère, parti de la dernière génération. Nos enfants ne semblent pas, heureusement avoir en eu ce lourd et pénible héritage. Sont beaucoup plus conscient de leur liberté et de leurs droits que nous l'étions.  Et revendiquent beaucoup plus ceux-ci.  Anyway.... Puisse mes enfants profité pleinement de leur vie avec le moins de culpabilité possible, au diable l'anxiété. 

Je disais donc, que je m'étais offert le luxe d'être consultant.... Mais ma culpabilité, se reflète également dans mon sentiment de ne jamais avoir rien fait pendant une journée.  Si je n'ai pas fait d'activité avec les enfants et blonde, de sport (ou plusieurs sports), joué de la guitare, lu un livre, fait mon ménage, fait à manger , réparer les trucs de la maison, veille technologique et écrit sur mon blog,  ce dans la même journée..... j'ai le sentiment de n'avoir rien fait.  Et pourtant, je suis bien conscient que j'en fait beaucoup plus que la moyenne des ours. Des fois je m'essouffle moi-même.  Mais bon. 

Bizarrement, j'aime ce côté actif, qui me permet de faire plein de trucs.  Qui fait penser aux gens que je bluff lorsque je leur raconte mon weekend.  Et pourtant, souvent j'en oubli la moitié.  Mais je déteste la vis sans fin.  Celle qui use, qui m'empêche de dormir le 4 heures dont j'ai besoin.  Celle qui augmente mon anxiété et me rend irritable. Heureusement, la vis sans fin est de moins en moins présente, car contrairement à cette nuit, je tente de relaxer et de ne plus toucher à mon ordinateur (de là , le moins de post sur mon blog, moins de veille techno, moins plusieurs trucs...)

Selon moi (mon étude non scientifique et personnelle) avec 4 heures de sommeil par jour, je fonctionne a 80-85% de mes capacités et ça me permet de faire les trucs que je veux faire pour me combler. En bas de 4 je commence a etre dysfonctionnel et comme je le disais anxieux et irritable (Je le sais, je me répète, pas besoin de me le dire... n oubliez pas je suis irritable, gare à vous!!!!).   Il me faut donc à l'occasion, environ une fois semaine, faire une mega nuit. Generalement le vendredi soir, je dors un bon 10-12 heures.  J'en ai besoin. Mais lorsque la vis sans fin sévit, comme ce soir... je sais que cela ira mal pour quelques jours... le temps que je rebalance le tout.  Heureusement avec la consultation, je peux réussir a réquilibrer mon horaire. Mais lorsque je travaillais full time à 55, 60, 70 heures semaines, c'était pratiquement impossible.

La beauté, lorsqu'on veillit, c'est qu'on commence à comprendre qui on est réellement et on apprend à vivre avec le soi-même.  Avec les années, les méga ambitions de malade, deviennent simplement des ambitions.  Et bizarrement (ou normalement selon la vision, ou sa philosophie), on a moins de poids sur les épaules.  J'imagine qu'a 70 ans, mes os me feront mal, mais les épaules seront légères. 

Sur ce bonne nuit ou du moins ce qu'il en reste.

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